Taux de re-rupture 1 an après reconstruction primaire ou itérative du LCA chez 552 sportifs - 21/10/16
Rate of re-rupture at 1 year after primary or iterative ACL reconstruction in 552 athletes
Riassunto |
Introduction |
Selon le registre danois, le taux de reprise après reconstruction primaire du ligament croisé antérieur (LCA) est de 3 % à 2ans de recul et de 4,1 % à 5ans. Après reconstruction itérative, ce taux est de 5,4 % à 5ans. Les données à 1 an sont rarement publiées. L’objectif principal de ce travail était de comparer à 1 an de recul le taux de re-rupture des reconstructions primaires du LCA à celui des reprises.
Matériel et méthodes |
Une étude de cohorte longitudinale prospective monocentrique (Fast) a débuté en 2012 incluant l’ensemble des patients de quatre chirurgiens seniors, opérés pour une rupture des ligaments croisés du genou. Une étude cas témoins basée sur une analyse rétrospective des données collectées prospectivement a inclus une série continue de patients âgés de 18 à 50ans, sportifs, présentant une rupture totale isolée du LCA, primitive ou itérative, et ayant 1 an de recul. Les critères d’exclusion étaient les lésions multi-ligamentaires, les ruptures du ligament croisé postérieur et le refus du patient. Deux groupes ont été constitués : oligamentoplastie de première intention ou G1O et reprise de ligamentoplastie ou G2O. Les protocoles (chirurgical, anesthésique et antalgique) étaient standardisés. Le critère principal de jugement était la survenue d’une rupture du LCA sur le même genou confirmée par l’IRM.
Résultats |
Au 31 octobre 2015, la cohorte comprenait 1336 patients opérés dont 1018 reconstructions d’une rupture isolée du LCA. Parmi les patients répondant aux critères de sélection de l’étude, 552 (86,2 %) ont renseigné toutes les données à 1 an de recul, 497 G1 et 55 G2 (10 %). La série comprenait 373 hommes et 179 femmes, âge moyen 30,2A8,4ans. Huit (1,4 %) re-ruptures sont survenues lors d’un nouvel accident sportif dans un délai de 8,9A2,9 mois, 7 (1,4 %) dans le groupe G1 et 1 (1,8 %) dans le groupe G2, p=0,8. De plus, 18 (3,3 %) patients ont été réopérés dans l’année, 12 arthrolyses pour un syndrome de cyclope, 2 mobilisations sous anesthésie générale pour raideur, 2 méniscectomies pour blocages itératifs du genou, 1 (2 1000) lavage du genou pour arthrite infectieuse et 1 chondroplastie. Une algodystrophie a été notée chez 1 patient. Aucune différence significative n’a été retrouvée sur la survenue de complications dans l’année entre les 2 groupes (p=0,13).
Conclusion |
À 1 an de recul et au sein d’une cohorte de patients opérés par les mêmes chirurgiens seniors, 8 (1,4 %) re-ruptures sont survenues lors d’un nouvel accident sportif et 18 (3,3 %) patients ont été réopérés du même genou pour une autre raison, sans aucune différence significative entre les reconstructions de première intention et les reprises.
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Vol 102 - N° 7S
P. S139 - Novembre 2016 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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